" Avec cette célèbre "légende" espagnole, le piano doit s'approcher le plus possible de la sonorité de la guitare. La main droite se positionnera, dans les notes répétées, légèrement en suspens au-dessus de la main gauche, et bien au milieu des touches noires. De la lettre C à la lettre F, puis de la lettre Q à la lettre T, l'attaque des accords sur les premiers temps nécessite un déplacement qui détendra obligatoirement la régularité quasi-métronomique depuis le début. A G, la partie à l'unisson doit faire intervenir un esprit d'improvisation et ne peut être jouée "à la lettre" : il y a là deux instruments qui se répondent (unissons/accords), ce qui crée une atmosphère à la fois rêveuse et sensuelle, contrastant avec l'énergie dansante de la première partie. Dans cette pièce, on s'appliquera à traduire le caractère et les couleurs d'Espagne. " - Nicolas CARDONA |